Peur du corps des femmes, peur de la liberté
Fatma Benmefteh parle de l’emprise patriarcale des femmes en Tunisie
Fatma Benmefteh parle de l’emprise patriarcale des femmes en Tunisie
Incarcérés depuis deux mois maintenant, sans autre forme de procès et, le plus souvent, aux motifs mensongers et fallacieux, de nombreux opposant(e)s et responsables politiques mais aussi de médias sont ainsi privé(e)s de leurs droits les plus (...)
Dans un climat socio-économique détérioré, les autorités tunisiennes tentent de lutter contre la recrudescence des départs irréguliers avec des moyens limités et sans politique migratoire sur le long terme. Les migrants, eux, meurent en (...)
À quelques jours d’intervalle, le Parlement européen et les États-Unis ont déclaré que le pays était dans une situation “très dangereuse”. Le président Kaïs Saïed continue pourtant sa politique répressive, avec notamment le maintien en détention de plusieurs opposants et personnalités publiques, accusés de (...)
Les déclarations du président Kaïs Saïed, fin février, ont alimenté un climat de racisme et de répression contre les migrants subsahariens. Si certains ont préféré rentrer dans leur pays d’origine, d’autres tentent la traversée de la Méditerranée, parfois au péril de leur (...)
Le Bureau de la Quatrième Internationale souhaite exprimer son choc et sa tristesse en apprenant le décès de notre chère camarade Ahlem Belhadj.
La chaleur, la gentillesse et les qualités militantes d’Ahlem étaient appréciées de toutes et de tous. Dès que la nouvelle était connue nous avons reçu des messages de la France, du Brésil, du Mexique, des Antilles, du Portugal, d’Italie, de la Belgique, des camarades qui l’ont connue, qui exprimaient (...)
Depuis le début du mois de février 2023, en Tunisie, plusieurs vagues d’arrestations ont frappé des figures de l’opposition et des militants accusés par le président Kaïs Saïed de « traîtrise » et de « complot », indiquant une accentuation du tournant autoritaire du pouvoir. Aussi, le président tunisien a (...)
Depuis quelques temps, la Tunisie est plongée dans une situation de répression violente à tous les niveaux : déclarations et violences racistes contre les migrant·e·s subsahariens, arrestations de syndicalistes, d’opposant·e·s politiques, de militant·e·s, pressions sur des journalistes et des (...)
Les propos du président Kaïs Saïed dénonçant la présence de migrants subsahariens dans son pays ont suscité un tollé. Une manifestation anti-raciste est prévue samedi.
Face à un pouvoir tunisien qui « s’est lancé dans une campagne de répression et de harcèlement de tous ceux et celles qui s’opposent à la dérive autoritaire », un large ensemble de collectifs, partis et syndicats appellent à une Tunisie libre et indépendante, respectueuse des droits humains et (...)
Tunisie : La loi sur les violences domestiques ne protège pas les femmes. Cinq ans après l’adoption historique de cette loi, son application reste partielle et peu de ressources sont disponibles pour sa mise en œuvre.
Les difficultés rencontrées par nombre de pays du Sud global dans la nécessaire transition énergétique sont souvent expliquées dans les termes d’une mauvaise volonté des élites de ces pays ou d’un manque d’expertise. C’est oublier la centralité du néocolonialisme, parfois repeint en « vert » sous la forme (...)
Marqué par une abstention de 88,7%, le scrutin législatif signe un triple échec : celui du président Saïed, celui de l’opposition désunie et celui de la démocratie. Un tour de vis autoritaire est attendu.
De 11,2 % seulement au premier tour, le taux de participation au second tour des législatives ce dimanche n’était que de 11,3 %. Le divorce entre les Tunisiens et leurs dirigeants semble consommé.
Les élections législatives du 17 décembre sont boycottées par presque tous les partis politiques, avec lesquels le président Kaïs Saïed refuse de dialoguer [1].
Hatem Nafti publie le 27 octobre 2022 aux éditions Riveneuve un essai intitulé Tunisie. Vers un populisme autoritaire ? Il y fait la synthèse des derniers développements qu’a connus le pays depuis les élections législatives et présidentielle de 2019. Il mobilise à la fois des outils théoriques et des (...)
Ayant pris le temps de lire plus attentivement le décret-loi n° 55 du 15 septembre 2022 portant modification et complément de la loi organique 2014-16 du 26 mai 2014 sur les élections et référendums, je ne peux qu’exprimer ma profonde consternation face aux graves atteintes qu’il porte aux standards (...)
Un an exactement après son coup de force du 25 juillet 2021 (1), le Président tunisien Kaïs Saïed a fait adopter par référendum une nouvelle Constitution lui attribuant quasiment tous les pouvoirs.
Kaïs Saïed, enseignant en droit constitutionnel, ne s’est intéressé à la politique qu’après la chute de Ben Ali. Début 2011, il s’est forgé des amitiés militantes, lors du « mouvement de la Kasbah ». C’est à partir de celles-ci qu’il tissera par la suite ses futurs réseaux. Devenu un juriste invité à la (...)
Après consultation du projet de la Constitution, soumis par le président de la République à referendum populaire le 25 juillet 2022, les Organisations et les associations tunisiennes, réunies le 5 juillet 2022, déclarent que :
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le puissant syndicat tunisien qui a su résister aux régimes autoritaires successifs qu’a connu la Tunisie depuis l’Indépendance, reste la principale force d’opposition à l’actuel Président tunisien, Kais Saied, comme le démontre la grève générale,le 16 juin (...)
La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT a refusé lundi de prendre part au dialogue proposé par le président Kaïs Saïed dans le but de fonder une "nouvelle République", après qu’il ait pris les pleins pouvoirs en juillet 2021. Un revers pour le président tunisien qui entend créer cette "Nouvelle (...)
Le changement de système politique souhaité par Kaïs Saïed doit être parachevé avec des élections qui se tiendront à la fin de l’année. Mais cette volonté de changement imposée par le haut ne limite guère l’omnipotence du président, et contredit le discours officiel de celui qui affirme se plier à la volonté (...)
Le début du mois saint a été précédé par la dissolution définitive du Parlement, suspendu depuis huit mois par le président Kaïs Saïed qui s’est octroyé tous les pouvoirs en septembre dernier. L’opinion publique, elle, est préoccupée par l’inflation et les pénuries de denrées (...)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...