Selon l’Organisation internationale du Travail, au moins la moitié de la main-d’oeuvre mondiale effectue diverses formes de travail vulnérable. Et plus de 80% de la population mondiale n’a pas d’accès ou a un accès très limité à la protection sociale et n’est même pas couverte par une protection du travail la plus élémentaire, notamment les législations en matière de santé et de sécurité au travail. Cette situation a été exacerbée par la crise économique depuis 2008, plongeant cent millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté et mettant effectivement fin aux efforts pour améliorer les perspectives sociales et d’emploi de millions de travailleurs-euses.
Couche-Tard doit respecter le droit de se syndiquer
Vendredi, le 7 octobre, des actions se tiendront dans toutes les régions pour se porter à la défense du droit de se syndiquer que bafoue actuellement Couche-Tard. Cette entreprise québécoise a fermé deux des quatre dépanneurs où des salarié-es avaient décidé de se syndiquer. Ceux-ci se battent actuellement pour obtenir des conditions de travail décentes et le respect de leur employeur. En négociation, ils réclament :
• quatre journées de maladie ;
• un bouton de panique en cas de hold-up ;
• un suivi psychologique pour les victimes d’agressions armées ;
• des règles objectives pour les octrois de postes et les choix d’horaires et de vacances ;
• le respect des Normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité ;
• une échelle salariale menant vers un taux horaire d’environ 12 $ l’heure au sommet.
Des activités sont actuellement confirmées en Montérégie, en Abitibi, sur la Côte-Nord, en Estrie, dans les Laurentides, dans Lanaudière et en Outaouais. C’est un rendez-vous à ne pas manquer !
Appuyez-les sur leur page Facebook >> http://www.facebook.com/couchetardetlerespect
À la défense des travailleuses et travailleurs d’agences de placement temporaire
Au bas de l’échelle (ABE) et le Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) mènent, depuis le 1er mai dernier, une campagne en faveur de la protection des droits des travailleuses et travailleurs des agences de placement temporaire. Le 7 octobre, les lettres et pétitions d’appui à cette campagne seront déposées au bureau de la ministre du Travail du Québec. À cette occasion, un rassemblement se tiendra, à 11h30 devant le 500 boulevard René-Lévesque Ouest. Au Québec, des personnes sont victimes de mauvaises conditions de travail, d’abus et d’exploitation. C’est particulièrement le cas des travailleuses et des travailleurs d’agences de placement temporaire.