« Après la fondation du syndicat en juillet dernier, nous avons rencontré l’employeur pour lui prouver notre volonté à établir de saines relations de travail. Amorcer la négociation de notre première convention sur de bonnes bases était l’objectif de cette réunion. La direction nous a alors assuré qu’elle comprenait et respectait la nouvelle réalité syndicale de l’organisation. En dépit des belles paroles, ses gestes démontrent le contraire : nous sentons que l’employeur se livre à des manœuvres antisyndicales. Aujourd’hui, nous passons à l’action pour que ça change dans l’usine. Nous avons des droits et nous les ferons
respecter ! », déclare Pierre-Luc Pelletier, président du syndicat.
« La direction de Cascades Cabano devra faire preuve de bonne foi. Elle a des responsabilités et doit se conformer aux lois qui encadrent les relations de travail d’un groupe syndiqué. L’employeur a intérêt à entamer la négociation dans le respect des membres, sinon, il n’aura qu’à bien se tenir devant la mobilisation que les salarié-es, appuyés par la Fédération de l’industrie manufacturière, peuvent déployer pour atteindre la reconnaissance méritée », annonce Kevin Gagnon, président de la FIM-CSN.
« Aujourd’hui, nous sommes ici pour soutenir les salarié-es de Cascades dans leur mobilisation. Négocier un premier contrat de travail n’est pas une mince tâche et nous soutiendrons les membres du début jusqu’à la fin de cette aventure », prévient Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN.
Un message, un commentaire ?