Le syndicat tient par ailleurs à rectifier que contrairement à ce qu’insinue la Ville de Châteauguay, la manifestation tenue lors de la séance du conseil municipal n’était pas un débordement. Les forces policières présentes ont confirmé qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique. La décision du Tribunal constate une seule et première offense, soit la cessation de travail d’un après-midi.
Rappelons qu’une grève d’une semaine prévue en novembre a été annulée afin de ne pas affecter les services aux citoyens et citoyennes et pour donner une chance à la médiation. Pendant ce temps, la Ville a choisi la confrontation : elle refuse de discuter en comité de relations de travail, modifie unilatéralement les conditions de travail et exige des reculs majeurs sans fournir d’étude pour justifier ses demandes.
« L’histoire n’est pas dans le geste. Elle est dans ce qui pousse des travailleurs et des travailleuses à agir ainsi : le mépris d’un employeur qui ordonne plutôt que de discuter. […] Plutôt que de tendre la main, la Ville monte la population contre ses employés municipaux en véhiculant des faussetés sur nos moyens de pression. », peut-on lire dans la déclaration écrite du syndicat.
Le syndicat réaffirme son engagement envers la population et souhaite une entente juste, respectueuse et basée sur des faits. La Ville est invitée à revenir à la table de négociation avec transparence et bonne foi.
Pour plus de détails, la déclaration complète du Syndicat des cols bleus de Châteauguay est disponible en ligne.


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