Québec, 22 mai 2008 - Le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), qui représente notamment les agents d’aide socio-économique du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, appuie la démarche de la députée de Crémazie, Mme Lisette Lapointe, qui a déposé un projet de loi visant à exclure les pensions alimentaires pour enfants du calcul des revenus dans diverses lois à caractère social. En ce sens, le SFPQ demande au gouvernement libéral d’inclure le projet de loi 394 à l’agenda de la présente session parlementaire.
Selon Lucie Martineau, présidente générale du SFPQ, il est plus que temps d’agir dans ce dossier. « Plusieurs lois font en sorte de maintenir de très nombreuses femmes et leurs enfants dans des situations de pauvreté. Il est pour le moins aberrant qu’à l’aide sociale, par exemple, le ministère s’approprie une part de la pension alimentaire versée pour subvenir aux besoins des enfants », précise-t-elle.
Selon le SFPQ, le projet de loi présenté par la députée de Crémazie doit impérativement être étudié par l’Assemblée nationale. « Ce faisant, le premier ministre Jean Charest saisirait une belle occasion de démontrer concrètement ce qu’est un véritable “gouvernement de cohabitation”, comme il aime bien qualifier son propre gouvernement », a conclu la présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau.