Un parti pris contre les travailleuses et travailleurs
Cette phrase est inquiétante dans la mesure où elle résume toutes les craintes que le mouvement syndical peut avoir à l’égard du candidat Péladeau. Cet homme est à lui seul responsable de 54 % des journées de travail perdues par personne en raison d’un lockout au Québec entre 2000 et 2012. Cet homme trouve que le Code du travail donne trop de pouvoir aux travailleuses et travailleurs. Cet homme a réduit de façon draconienne les salaires de ses employées et employés. Bref, cet homme n’est pas l’ami des travailleuses et travailleurs de la province et son éventuelle arrivée au pouvoir a de quoi nous préoccuper.
PKP au pouvoir ?
On ne se laissera pas conter d’histoires, un homme comme Pierre-Karl Péladeau qui délaisse le confort du monde des affaires pour les marais embrumés et incertains de la politique ne le fait pas pour le simple désir d’être député et de représenter les citoyennes et citoyens de Saint-Jérôme. Non, un homme comme lui fait le saut pour, minimalement, devenir ministre. Quel genre de ministre fera ce patron intransigeant adepte de la ligne dure ? Je l’ai déjà dit en entrevue et je le répète, nous avons des raisons, comme organisation qui défend les travailleuses et travailleurs, de nous inquiéter de la présence d’un tel personnage au pouvoir.