Édition du 23 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

La part des riches

Dans le débat sur une plus grande imposition pour les plus riches, il est bon de rappeler que, généralement, plus tu es riche (entreprises ou personnes) et plus tu profites du bien commun et de la technologie. Infrastructures, communications, technologie, services divers, aéroports, poste, paix sociale, employés formés, énergie, coût des empreintes écologiques…

Si on parle, par exemple, de la technologie : les ordinateurs et les robots ne paient pas d’impôts ! Donc, l’entreprise qui aurait eu autrefois à son service, disons, cent employés peut accomplir le même ouvrage, la même production avec peut-être cinquante employés d’aujourd’hui. Les cinquante autres employés qui ne travaillent plus pour l’entreprise en question ne paient plus la part d’impôts rattachée à leurs salaires. L’entreprise se retrouve donc avec des coûts réduits de moitié pour sa main d’œuvre, ce qui constitue la plus grande dépense de la très grande majorité des entreprises. Par ailleurs, la société encaisse les coûts associés aux mises à pied !...

Pourtant, les inventions que sont la robotique et l’informatique appartiennent à l’humanité et non aux corporations. Elles sont le fruit de la mise en synergie d’une multitude d’autres inventions provenant de tous les coins de la planète à diverses époques ! C’est un héritage qui appartient au bien commun de l’humanité.

Il y a là un grave problème d’iniquité qui donne encore la grosse part du gâteau aux riches et puissants et qui déséquilibre les budgets des États… Puis, nous voici avec des politiques dites d’« austérité »… Et bien moi, j’appelle ça des politiques d’irresponsabilité !

Vincent Dostaler
Montréal

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