Aussi, le gouvernement annonce qu’il ne repoussera plus le paiement des prestations. Ainsi, pour les travailleurs et travailleuses qui perdront leur emploi, les prestations seront donc payables dès la fin d’emploi. Toutes les sommes versées à la cessation d’emploi, comme les paies de vacances, de séparation ou de congés accumulés n’empêcheront plus le versement des prestations à partir du jour 1 de la fin d’emploi.
« Cela veut dire que, dès sa mise à pied, à compter du 30 mars, un travailleur ou une travailleuse pourra recevoir une allocation de chômage payable dès le premier jour. Par ce geste, même s’il est limité dans le temps, Ottawa fait preuve d’ouverture dans le contexte économique actuel », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
« Il faut saluer le leadership du ministre fédéral de l’Emploi qui a pris le temps d’établir un dialogue social en mettant en place un groupe de travail avec les organisations syndicales, dont la FTQ, afin de répondre à la menace américaine des tarifs et de ses impacts sur notre économie », ajoute la présidente de la FTQ.
« Le ministre a bien compris que, lorsque nous sommes menacés, nous devons travailler ensemble à trouver des solutions, ce que le gouvernement du Québec est visiblement incapable de faire en voulant imposer son projet de loi no 89 limitant le droit de grève. Prendre le temps de consulter, de dialoguer, c’est de cette façon que les gouvernements devraient travailler avec la société civile », conclut la présidente de la FTQ, Magali Picard.
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