« Pour conserver les emplois, le gouvernement investit massivement dans les entreprises, mais, pour préserver notre environnement, aucun investissement n’a été prévu pour les groupes environnementaux, pire, on coupe drastiquement le peu qui existe encore », fait ressortir Jérôme Normand, directeur d’ENvironnement JEUnesse.
Si les conseils régionaux en environnement et les organismes de bassin versant se font couper de 10%, aucun investissement n’est encore prévu pour les organismes communautaires en environnement qui doivent depuis des années négocier à la pièce et sur du court terme, des ententes qui ne répondent que très partiellement à leurs besoins. « Pour leur mission, l’ensemble des groupes communautaires en environnement a reçu l’an dernier 250 000 $ à se partager, alors que les besoins de l’ensemble des organismes de ce secteur ont été établis à plus de 20 millions ! », précise Anipier Maheu, coordonnatrice générale par intérim du Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE).
Ces groupes rappellent qu’il existe pourtant des argents dédiés pour apporter un soutien financier aux organismes sans buts lucratifs œuvrant dans le domaine de l’environnement – notamment dans le Fonds vert –, mais que la distribution de ceux-ci se fait de façon anarchique et imprévisible.
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Ont signé :
Charlotte Cordier, coordonnatrice générale, Cyclo Nord-Sud ; France Levert, présidente, Réseau québécois de femmes en environnement ; Karel Ménard, directeur général, Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets ; Jérôme Normand, directeur, ENvironnement JEUnesse et Anipier Maheu, coordonnatrice générale par intérim, RQGE.
À lire en complément : Lettre d’opinion Utiliser le Fonds vert à bon escient, diffusé dans la Presse , section débat/opinion, le 9 mars dernier.