La réforme prévoit, entre autres, le passage de l’inscription automatique pour l’allocation mensuelle supplémentaire, de l’âge de 55 ans à 58 ans. Cette disposition vise à favoriser le retour au travail des prestataires plus âgés afin de les sortir de la pauvreté, selon Mme Maltais. Notons cependant qu’aucune mesure de revalorisation des travailleurs expérimentés n’a été mise de l’avant pour soutenir ce changement alors que la ministre avait assuré l’instauration de mesures d’aide concrètes adressant les conséquences de son projet de loi, et ce, début mai. Toutefois, rien de nouveau n’a été mis de l’avant.
Autrement, le Réseau FADOQ est particulièrement inquiet du manque de réceptivité de la ministre quant aux demandes émises par les 17 directeurs régionaux de santé publique qui, eux, revendiquaient une étude d’impact de la réforme sur la santé des prestataires, ce que la ministre a catégoriquement refusé. Pourtant, la corrélation entre la pauvreté et la détérioration de la santé est chose connue. Le Réseau FADOQ appuie la demande des directeurs régionaux de la santé publique et déplore le manque d’écoute de la part de la ministre.
Il est primordial que la santé des Québécois les plus vulnérables reste un enjeu central pour le gouvernement Marois. Le Réseau FADOQ en fait d’ailleurs une priorité dans son manifeste incitant organismes, entreprises, individus et instances gouvernementales à signer le contrat social visant la qualité de vie adéquate pour les aînés d’aujourd’hui et de demain.
Le Réseau FADOQ est composé d’organismes affiliés. Il a pour mission de regrouper les personnes de 50 ans et plus et de les représenter devant les instances nécessitant la reconnaissance de leurs droits et de leurs besoins. Il a également comme mission d’organiser des activités et d’offrir des programmes ainsi que des services répondant à leurs besoins. Le Réseau FADOQ compte à ce jour plus de 275 000 membres et est le plus grand organisme d’aînés au Canada.
