« Les enfants nés d’une union libre doivent pouvoir compter sur la capacité des parents à les éduquer dans un contexte favorable, et donc, s’assurer d’un revenu suffisant pour les deux parents. En même temps, le législateur doit préserver la liberté des Québécois et Québécoises de choisir de se marier ou non. Le Code civil québécois n’a pas été révisé depuis plus de trente ans. En 2013, deux enfants sur trois qui naissent le sont de couple en union de fait. Ne serait-il pas temps de le moderniser pour tenir compte de toutes les nouvelles réalités dans lesquelles vivent les couples d’aujourd’hui ? » s’interroge Françoise David, députée de Gouin.
« La présence ou non d’enfants encore à la charge des parents, la durée de la relation et l’âge des personnes vivant en couple sont des problématiques sur lesquelles il faudra que le législateur se penche et tranche. Aussi, il devra tenir compte du fait que les femmes ont des revenus bien moins élevés que les hommes dans beaucoup de cas. La société québécoise est prête à avoir un débat public serein sur ces questions. Nous invitons le gouvernement à saisir la balle au bond », avance André Frappier, président de Québec solidaire.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire