Selon un sondage CROP réalisé l’an dernier pour le SCFP-Québec, quatre Québécois.e.s sur cinq sont inquiets quant à la protection de leurs données personnelles.
Il faut rappeler que de grandes entreprises de télécoms d’ici auxquelles nous confions régulièrement nos informations personnelles ont recours à des sous-traitants situés à l’étranger. Même si les lois canadiennes ne sont pas parfaites, elles protègent mieux les renseignements personnels que celles de certains des États où sont implantés les centres d’appels des compagnies de télécommunications.
« On s’inquiète du fléau de la délocalisation des emplois ainsi que du transfert des données personnelles vers l’étranger. C’est sans compter que ces emplois délocalisés se retrouvent dans des pays où l’on offre de petits salaires. De plus cette pratique fragilise le marché du travail, au Québec et au Canada, en faisant disparaître des emplois de qualité », affirme le président du CPSC, Tulsa Valin-Landry.
À travers le site Nostelecomsnosemplois.ca, le CPSC invite la population à joindre sa voix à la sienne afin que le gouvernement fédéral mette en place rapidement des mesures qui empêcheront l’exportation des emplois et des renseignements personnels à l’étranger.
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