La journée de mardi a été marquée par deux annonces concernant les négociations des membres du SCFP avec la Ville de Québec, celles-ci touchant les cols bleus et les employés du secteur aquatique.
Tout d’abord, le Syndicat des employés manuels a fait savoir par voie de communiqué qu’il était toujours en discussion avec la Ville de Québec dans le but d’en arriver au renouvellement de sa convention collective. Le syndicat a précisé que les deux parties sont présentement engagées dans des négociations intensives et qu’elles ont convenu de ne pas commenter le contenu des discussions en cours, pour favoriser un règlement dans les meilleurs délais.
Le Syndicat a aussi précisé qu’il convoquera ses membres en assemblée générale le mardi 13 janvier pour, le cas échéant, se prononcer sur une proposition de règlement qui reste encore à venir.
Le Syndicat des employés manuels, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ), regroupe environ 1500 cols bleus à l’emploi de la Ville de Québec et que les négociations se poursuivent dans le cadre d’une conciliation.
Grève au secteur aquatique ?
Par ailleurs, réunis en assemblée générale en début de soirée hier (mardi), les employés du secteur aquatique de la Ville de Québec (SCFP-FTQ) ont quant à eux rejeté les plus récentes offres patronales. Par la même occasion, ils se sont prononcés à 93% en faveur du recours à la grève, à être déclenchée au moment jugé opportun.
Le porte-parole et négociateur syndical, Denis Plante, a signalé que « ces deux décisions importantes ont été prises par vote secret » à l’occasion de l’assemblée qui a connu la plus forte participation de toute l’histoire du syndicat. Il précise que « contrairement à d’autres groupes d’employés municipaux, le personnel du secteur aquatique n’est pas assujetti aux services essentiels ». C’est donc dire que l’exercice du droit de grève par les syndiqués signifiera la fermeture pure et simple des piscines municipales.
Le personnel du secteur aquatique regroupe les quelque 425 employés syndiqués des piscines de la Ville de Québec. Si la grève devait être déclenchée, le syndicat en avisera la population sept jours à l’avance.
