Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx doit faire preuve de leadership et intervenir. « Le Centre d’intégration est un organisme sans but lucratif. Il s’occupe d’élèves à grands besoins qui lui sont confiés par les commissions scolaires. Sans le soutien du ministère, l’école risque de fermer, laissant ces enfants sans ressources » souligne Léandre Lapointe, vice-président et responsable du regroupement privé de la FNEEQ-CSN.
Les possibilités sont limitées et il est urgent d’agir. Ravagé par la moisissure et contaminé par l’amiante, le bâtiment a besoin de travaux de 10,8 millions de dollars et cela même si la CSDM renonce à son projet d’éviction. Et si le Centre d’intégration scolaire est relocalisé, il doit l’être dans le même secteur afin d’encourager la fréquentation des élèves. « Ce n’est ni socialement ni économiquement responsable d’abandonner ces élèves. Le ministre Proulx souhaite des projets innovateurs notamment le projet de Lab-école. Ne serait-il pas envisageable d’y associer ce centre ? » de questionner Léandre Lapointe.
Un message, un commentaire ?