De plus, ils insistent pour exiger le maintien de leur gagne-pain aux conditions actuelles. Les porte-parole, Daniel Paradis, président du syndicat de l’usine d’Alma, et Élie Cyr, vice-président du syndicat de l’usine de Kénogami, n’en démordent pas : « Nous n’accepterons jamais que nos emplois aillent en sous-traitance comme ça s’est passé dans d’autres usines. »
Les représentants des travailleurs sont convaincus que la voie empruntée par la CSN, qui consiste notamment à consolider les quelque 650 emplois restants dans les deux usines, est la meilleure qui puisse être envisagée.
Lors d’une rencontre avec le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Clément Gignac, le 21 décembre dernier, des représentants de la CSN lui ont demandé de confirmer que l’ensemble du réseau d’Hydro-Saguenay est indissociable des usines d’Alma et de Kénogami.
Ils ont aussi revendiqué le maintien des activités des quatre machines des deux usines, pour la durée des baux électriques, puis ont réclamé que PFR soit obligée de déposer un plan d’investissement échelonné sur les dix prochaines années, pour les quatre machines des deux usines, garantissant ainsi les emplois s’y rattachant.
Les représentants de la CSN persistent et signent : la position adoptée est celle qui défend le mieux les intérêts des travailleurs et de la région dans le contexte actuel.
