Un forum qui a sa raison d’être
Face au contexte politique et économique qui sévit actuellement au Québec et dans le Canada, il est primordial d’avoir un lieu d’échange citoyen comme le Forum social québécois. « Nos gouvernements ne nous proposent guère de solutions concrètes et durables pour affronter la crise, ils pratiquent plutôt l’immobilisme ce qui engendre une augmentation drastique du cynisme à l’égard de la politique dans la population. Toutefois, au cours des prochains jours, nous tenterons d’élaborer des réflexions et des propositions pour mettre les bases d’un projet de société viable », a souligné le président de la CSQ.
L’importance des services publics au Québec
Lors de la Révolution tranquille, l’État providence naquit au Québec. C’est ce qui mettra les bases aux services publics québécois tels que l’éducation gratuite, l’assurance-maladie, etc. Auparavant, le clergé s’occupait de donner ces services. « Malgré la situation économique et la crise des finances publiques au Québec, il est important de maintenir les services publics à la population. Il ne faut pas que la recherche de la rentabilité et de l’efficience (la tarification, la dette, les PPP, etc.) soit réalisée au détriment de l’accessibilité à ces services pour les plus démunis de notre société. L’égalité des chances et la justice sociale sont les valeurs de base qui doivent guider nos dirigeants politiques », exprime le dirigeant syndical.
Des représentantes et représentants de la Centrale des syndicats du Québec participeront au Forum comme conférenciers. Ils échangeront avec d’autres panélistes sur plusieurs enjeux qui touchent la population québécoise tels que le décrochage scolaire, la formation continue, le syndicalisme et les jeunes, l’environnement, les services publics, etc. « J’invite les citoyennes et les citoyens à venir participer au deuxième Forum social québécois », conclut Réjean Parent.
