« Pour la FTQ, il est important que ce programme de formation des travailleuses et travailleurs désirant se requalifier et augmenter leurs compétences soit le plus simple possible et facile d’accès. Il faut éliminer le plus possible les complications administratives qui risquent de décourager celles et ceux qui souhaitent s’orienter vers une nouvelle carrière ou se perfectionner dans leur profession actuelle », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Il est aussi important que ce programme soit volontaire tout en offrant un soutien financier adéquat afin que toutes et tous puissent continuer à assumer leurs obligations financières, tout cela avec une grande flexibilité afin de favoriser leur réussite. Les agents d’aide à l’emploi devront travailler en fonction des besoins des travailleuses et travailleurs plutôt que de tenter de leur imposer un parcours. Il faut une approche humaine », ajoute le secrétaire général.
Par ailleurs, la FTQ s’oppose à la décision d’assujettir le programme aux travailleuses et travailleurs qui aimeraient obtenir une formation dans le secteur de la construction. Le ministre doit savoir qu’il existe déjà au secondaire une formation par un DEP (diplôme d’études professionnelles) qui prévoit un minimum de 800 heures, alors que ce que propose le ministre c’est une formation de 400 heures seulement.
« Dans le secteur de la construction, le plan de Québec ne doit pas être une formation à rabais, ça ne doit pas devenir une voie rapide pour y accéder. Présentement, il y a déjà des gens très bien formés qui ne travaillent toujours pas à temps plein. Avec ce que propose le ministre, c’est tout simplement une dévalorisation de la formation en DEP, ce n’est pas acceptable », conclut le secrétaire général.
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