*En bref * : Francine Pelletier n’a jamais eu peur de se mouiller, à ses
risques et périls. Ce recueil de chroniques le démontre une fois de plus.
Son regard sans tabou débusque les angles morts de notre temps et nous
rappelle que la liberté d’expression n’est jamais totalement acquise.
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*À propos du livre*
Membre fondatrice du magazine féministe La Vie en rose en 1980, mieux
connue du grand public depuis le tristement célèbre massacre de l’École
Polytechnique en 1989, Francine Pelletier n’a jamais eu peur de se
mouiller.
Comme en témoignent les chroniques qu’elle a signées dans Le Devoir de 2013
à 2022, ses textes posent un regard incisif sur les événements et les
débats de notre temps, même quand le miroir qu’ils nous tendent froisse le
décorum ou effrite le consensus social. Laïcité et féminisme,
multiculturalisme et nationalisme, agressions sexuelles et identités de
genre, mesures sanitaires et vaccination… Son regard sans tabou a contribué
à débusquer les angles morts de notre temps. En véritable électron libre,
Francine Pelletier a toujours eu le courage de ses convictions et de poser
des questions qui dérangent.
Or, on le sait, certains enjeux actuels sont si complexes à démêler qu’ils
en sont venus à brouiller les frontières traditionnelles entre la droite et
la gauche politiques. Ils sont, pour cette raison même, délicats à traiter
dans l’espace public, notamment pour les chroniqueurs et chroniqueuses à
qui on demande constamment une opinion. Un défi de taille pour les
meilleur·e·s des équilibristes : « C’est dur, en fait, le métier de
chroniqueur. Il faut constamment se renouveler, se défendre, se prémunir
contre les méchantes langues, tout en acceptant les critiques légitimes. Il
faut sans cesse être au fait de l’actualité et se demander : « Qu’ai-je
donc à dire là-dessus ? » De neuf, bien entendu. […] la chroniqueuse a le
devoir de trouver, à chaque semaine que le bon Dieu amène, un sujet qui non
seulement l’inspire, et inspire le lectorat, mais qui contribue également
au débat public. »
Ce recueil de chroniques, qui veut rendre hommage à la pensée singulière de
cette grande journaliste, nous replonge dans l’actualité récente et nous
rappelle surtout que la liberté d’expression n’est jamais totalement
acquise, garantie ou indulgente.
« *La liberté d’expression est un bien fragile, particulièrement en temps
de crise. Ce livre est là pour le rappeler. À la suite de mon départ du
Devoir, près de 200 personnes ont signé des lettres ouvertes s’inquiétant
de ce dont, à mon avis, on ne s’inquiète pas assez : la libre circulation
des idées. Plus de 750 personnes m’ont écrit également pour déplorer la
tournure des événements. “Je n’étais pas toujours d’accord avec vous, mais
je sentais le besoin de vous lire. Vous me faisiez réfléchir.” Ce
commentaire est revenu souvent, comme du baume sur une plaie. L’important,
après tout, n’est pas d’être d’accord, mais d’essayer de comprendre la
complexité du monde dans lequel on vit. * » – Francine Pelletier
*À propos de l’autrice*
Journaliste, réalisatrice et professeure en journalisme à l’Université
Concordia, Francine Pelletier fait partie des fondatrices du magazine
d’actualité féministe La vie en rose (1980-1987). Elle est notamment
l’autrice de *Second **début :** cendres et renaissances du féminisme*
(Atelier 10, 2015) et la réalisatrice du documentaire *Bataille pour l’âme
du Québec* (2022).
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