« Nos membres ont voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève, avec un maximum de 10 jours de grève générale, à exercer au moment opportun. C’est un résultat fort. Clairement nos membres en ont assez de voir la STM persister dans sa demande inacceptable de sabrer dans son expertise interne. C’est le cœur de la négociation, la STM veut mettre la hache dans la sécurité d’emploi de nos membres. Elle veut avoir les coudées franches pour nous mettre à pied à sa guise. Nous croyons que ça va à l’encontre des intérêts des contribuables et des usagers du transport collectif », explique Benoit Tessier, vice-président du SEPB-610.
À quand la grève ?
Dans les 30 dernières années, le SEPB-610 a toujours favorisé la négociation et encore aujourd’hui il tend la main à la direction de la STM afin d’en arriver à une solution négociée rapidement.
« Nous demandons aussi à la nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, de donner le mandat à la STM d’abandonner la ligne dure. Nous avons maintenant un mandat clair de nos membres : aller jusqu’à la grève s’il le faut. Nous ne sommes pas prêts à dévoiler à quel moment ni de quelle manière nous allons exercer ce mandat, mais nous n’hésiterons pas à aller de l’avant s’il le faut », ajoute M. Tessier.
Pas d’impact direct sur les usagers
L’impact éventuel de l’exercice de la grève par les professionnels serait davantage sur la direction de la STM que sur les usagers. On peut penser à des appels d’offres qui ne seraient pas publiés à temps, des chantiers arrêtés, du retard dans l’approvisionnement, tous des éléments qui pourraient avoir un impact financier sur la STM, sans toutefois arrêter le service aux usagers.





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