Le SCEP, syndicat de l’imprimerie le plus grand du Canada, veut tenir une réunion avec la direction supérieure de Quebecor World pour discuter de la crise financière que vit l’entreprise et qui l’a obligée à demander la protection contre ses créanciers plus tôt cette semaine.

« L’actuelle crise financière de Quebecor World est très inquiétante pour tous les membres du personnel de Quebecor World, y compris les membres du SCEP, et leurs familles », dit Duncan Brown, directeur national du secteur graphique du SCEP.

« Le SCEP et ses membres se sont engagés à assurer la viabilité soutenue de l’entreprise, mais le manque de communication et d’information a posé un problème et c’est pour cela que nous cherchons à tenir une réunion avec la direction supérieure pour discuter de la situation actuelle, de ses répercussions et de solutions. »

« Le SCEP appuie l’appel lancé par la fédération syndicale internationale UNI Graphique pour tenir une réunion avec Quebecor World au palier international et l’initiative des syndicats européens visant à tenir une réunion avec l’entreprise par l’entremise du comité d’entreprise européen. »

Commentant la crise financière chez Quebecor World, Dave Coles, président national du SCEP, a déclaré : « Bien qu’il puisse y avoir des problèmes sur certains marchés, il semble que nous ayons affaire globalement à une crise bancaire plutôt qu’à une crise d’entreprise ».

« Le SCEP déplore que les récentes négociations de refinancement de l’entreprise aient achoppé mais il voit d’un œil optimiste l’injection d’un milliard de dollars par le Crédit Suisse et Morgan Stanley et il espère un avenir meilleur pour Quebecor World. »

Le SCEP, soit le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, représente 150 000 Canadiens et Canadiennes travaillant dans plusieurs secteurs clés de l’économie, y compris 25 000 travaillant dans les industries des journaux, de la radiodiffusion, de la cinématographie et de l’imprimerie.

Source : http://www.labourstart.org/fr/
25 janvier 2008