La députée solidaire de Sainte-Marie-Saint-Jacques entame aujourd’hui une visite de trois jours en Abitibi-Témiscamingue sous les signes de l’écoute et de l’échange. Elle rencontrera des organismes et participera à des activités partisanes à Amos et à Rouyn-Noranda.
Deux enjeux préoccupent particulièrement Mme Massé : la crise du logement et le démantèlement des institutions régionales en éducation et en santé et services sociaux. « L’Abitibi-Témiscamingue connaît la pire crise de logement en Amérique du Nord ! Un toit pour tout le monde, est-ce que c’est vraiment trop demander ? Les compressions libérales dans la SHQ ont ralenti la construction de trois projets de logement social à Val-d’Or. Ce sont plus de 100 personnes qui ne trouvent pas de logement ! Voilà pourquoi Québec solidaire propose la construction de 50 000 logements sociaux partout à travers le Québec » lance Manon Massé.
« Il faut bâtir des logements, mais aussi reconstruire les institutions de développement régionales, mises à mal par le gouvernement. Si on veut retenir les jeunes en Abitibi-Témiscamingue, on ne peut pas se permettre de mettre la hache dans le financement collégial et universitaire alors que la région souffre d’un taux de diplomation plus faible que la moyenne québécoise. En santé, le bilan libéral n’est pas plus reluisant. Certains pharmaciens songent à quitter la région ! Il est urgent de mettre un frein aux réformes mal pensées des ministres libéraux » déclare la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Manon Massé est encouragée par la croissance de Québec solidaire dans la région.
« Le sondage CROP - La Presse d’aujourd’hui indique que les gens déçus par l’austérité libérale se tourne en bonne proportion vers Québec solidaire. Cette confiance, nous la prenons au sérieux. Nous savons que nous avons beaucoup de pain sur planche, particulièrement en région. Heureusement, Françoise, Amir et moi pouvons compter sur des équipes de terrain formidables dans chacune des trois circonscriptions de l’Abitibi-Témiscamingue », conclut la députée.