« La société d’État se trouve à la croisée des chemins. Les défis énergétiques sont criants et le rôle d’Hydro-Québec dans le développement durable est incontestable. Il faut donc une personne visionnaire à la barre et non un financier. Bref, le SCFP-Québec est déçu de la nomination de Michael Sabia », déplore le président Patrick Gloutney.
Le président du secteur énergie du SCFP au Québec, qui représente 16 000 travailleuses et travailleurs, s’inquiète quant à lui de l’arrivée de celui qui pourrait être tenté par la privatisation, s’il fait ce que Sophie Brochu a refusé d’accomplir durant son mandat.
« Hydro-Québec a toujours été une fierté et une richesse pour le peuple québécois, qui ne souhaite pas voir la société d’État être bradée pour des profits à court terme. Quand on observe le parcours de M. Sabia, on a tous raison d’être inquiets », d’ajouter Dominic Champagne, président du secteur énergie du SCFP-Québec.
Le syndicat réitère qu’Hydro-Québec doit continuer de servir les intérêts collectifs et non des intérêts particuliers.
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