Les membres du syndicat avaient déjà voté à l’unanimité, le 18 mars dernier, pour cinq jours de grève à exercer au moment jugé opportun. La dernière séance de négociation a mené à une impasse. L’employeur devrait faire une demande de conciliation au ministère du Travail.
« Il reste peu de chemin à faire pour une entente et nous demandons à exo de faire encore un bout dans les prochains jours, notamment sur la question des congés de maladie », affirme David Sacolax, président du Syndicat des inspecteurs du RTM-CSN.
Rappelons que le réseau d’exo couvre 5258 kilomètres carrés dans la grande région de Montréal et compte aujourd’hui moins de 25 inspecteurs. Il y en avait jadis 60. Cet écart de main-d’œuvre se joue dans un contexte où les situations d’intervention sont en hausse, comme dans l’ensemble du réseau de transport collectif de Montréal.
« Les inspecteurs d’exo attendent un peu plus de respect de leur employeur. Il faut mettre fin aux départs vers d’autres réseaux de transport et commencer enfin à rembaucher. Il faut donc que l’employeur donne aux salarié-es de bonnes conditions de travail et un bon salaire », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.
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