« Nous allons travailler de concert avec l’employeur pour tenter de trouver des moyens de contourner les mises à pied notamment par la mise en place d’un programme de retraite anticipée, ce qui devrait diminuer les pertes d’emplois dans nos rangs », explique Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor. « Par ailleurs, tout sera mis en oeuvre pour soutenir celles et ceux qui se retrouveront tout de même en mise à pied », poursuit le dirigeant syndical.
Selon les informations obtenues jusqu’à maintenant, l’annonce toucherait potentiellement 390 membres de l’unité d’Unifor au terme de deux vagues de mises à pied en septembre et décembre prochains. « Le contexte de la COVID-19 menace plusieurs industries en ralentissant l’activité économique, en ce sens, on ne peut pas dire que nous sommes surpris, mais ça fait tout de même très mal », commente le directeur québécois. Unifor s’inquiète d’autant que l’industrie aérospatiale est primordiale pour la santé économique de la région de Montréal, et même à l’échelle du Québec et du pays. « Nous espérons que maintenant que la situation semble se résorber avec le virus au niveau mondial, il n’y aura pas de deuxième vague plus importante et que l’économie pourra reprendre un peu son souffle », a indiqué M. Gagné.
L’unité de Bombardier de la section locale 62 représente 2 500 membres qui font la finition des avions d’affaires de Bombardier comme ceux des séries 6 500 et 7 500. Unifor représente plus de 6 500 membres au Québec sur les 11 000 membres qu’il compte dans tout le Canada dans le secteur de l’aérospatiale. Outre Bombardier, les membres d’Unifor travaillent chez Pratt & Whitney, CAE, CMC Électronique, Héroux-Devtek, Avior, etc.
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