« Puisque certains problèmes sont vécus par tout le monde qui travaille au Parc olympique, peu importe les titres d’emploi, nous croyons que de négocier de façon synchronisée nous permettra de trouver de meilleures solutions et d’être en position de force », affirme Chloé Fortin-Côté, porte-parole du regroupement des syndicats du Parc olympique. Les enjeux soulevés de façon commune concernent le chômage technique en cas de fermeture, la sous-traitance, la procédure de règlement de litige, le comité de reclassement et les coûts du stationnement.
La dernière ronde de négociation a été vécue difficilement par les membres des syndicats, puisque celle-ci c’était échelonnée sur près de trois ans en raison d’un manque d’organisation entre l’employeur local et le Conseil du trésor, d’où proviennent certains mandats de négociation. « On sent que les patrons se lancent la balle entre eux quant à savoir qui est le réel décideur. Nous souhaitons que ce soit clair cette fois-ci. Nous adressons donc un message au gouvernement du Québec de ne pas nous placer sur la voie d’accotement. Nous sommes plusieurs centaines à travailler au Parc olympique et nous faisons aussi partie du secteur public, au même titre que les salarié-es des réseaux de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation », ajoute Mme Fortin-Côté.
Outre ces demandes communes, les différents syndicats membres du regroupement déposeront des demandes propres à leur réalité respective. Notons qu’ils sont aussi partie prenante de la négociation des matières de table centrale qui se déroule avec le Conseil du trésor.
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