« L’utilisation de travailleurs de remplacement est en cause dans l’accident de la semaine dernière comme des dizaines d’autres accidents qui ont eu lieu depuis que les débardeurs ont été mis en lock-out. Le travailleur de remplacement qui opérait la grue impliquée dans l’accident de vendredi dernier a été soumis à une situation dangereuse. Assis dans une cabine où il n’est pas attaché, à quelque 90 pieds dans les airs, au bout d’un système de câblage où tout tient en balancier, c’est certain qu’il s’est fait solidement brasser lors de l’impact entre les deux grues. Les dirigeants d’entreprise n’ont pas l’air de réaliser qu’ils peuvent aller en prison, pour des accidents comme ça », de dénoncer Nina Laflamme, conseillère syndicale du SCFP.
Le différend qui oppose les débardeurs à la Société des arrimeurs de Québec, où QSL est le joueur de premier plan, repose principalement sur la question des horaires de travail et le droit à une conciliation travail-vie.
Du côté du syndicat, on se demande qui peut vouloir s’investir à participer à ce projet de terminal de conteneurs, lorsque le risque d’accidents lié à la main-d’œuvre non suffisamment qualifiée est aussi élevé, celui-ci pouvant entraîner des poursuites au criminel. Pour que ce projet se réalise, il faut une paix industrielle avec les débardeurs qui sont qualifiés pour réaliser le travail.
Les débardeurs du port de Québec sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022.
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