« Je veux d’abord prendre le temps de saluer la démarche transpartisane entreprise par les parlementaires québécois. En mettant leurs différends de côté et en allant à la rencontre de la société civile, ils ont su prioriser l’intérêt des enfants, notamment des élèves. Les prochaines élections provinciales étant prévues dès 2026, j’invite le gouvernement à mettre en œuvre rapidement les recommandations de la commission. Ne perdons pas un temps précieux pour encadrer l’utilisation des écrans. Trop souvent, nos décideurs sont tombés dans la facilité en considérant que l’école était un fourre-tout pour régler tous les problèmes de la société. Vous dire à quel point il est rafraîchissant de voir la commission reconnaître par ses recommandations que c’est une responsabilité collective et que les parents doivent également assumer leur part », a réagi à chaud Éric Gingras, président de la CSQ.
Rappelons que le débat sur l’encadrement du cellulaire en classe a d’abord été soulevé dans les médias à la suite du dévoilement d’une consultation réalisée par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) auprès du personnel enseignant, au printemps 2023. « Les enseignants estiment qu’il faut apprendre aux élèves à limiter leur temps d’utilisation des écrans. Ces derniers doivent être utilisés à bon escient en classe, dans un cadre pédagogique paramétré. Apprendre à faire une saine gestion de ses outils numériques fait aussi partie des objectifs de l’école, dans un souci d’équilibre personnel, mais aussi de développement des compétences numériques », a fait savoir Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ.
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