La FTQ vous invite à participer à une conférence sur la transition juste
28 novembre 2024
ALÉNA, AÉCG, PTP, ces acronymes sont ceux de grands accords économiques internationaux qui instituent des règlements supranationaux, et verrouillent la liberté d’action des gouvernements. Dans ces conditions, il est légitime de se demander comment les objectifs de réduction des gaz à effet de serre que se donnent les pays ayant ratifié l’Accord de Paris pourront se réaliser dans une économie mondialisée et régie par les grands accords commerciaux internationaux.
Pour en discuter, les AmiEs de la Terre de Québec sont heureux de recevoir Claude Vaillancourt, Président de l’Association québécoise pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC Québec), le mercredi 7 décembre à 19h15, pour sa conférence L’incompatibilité du libre-échange et de l’environnement, dans la salle Michel-Jurdant (322-324) du Centre culture et environnement Frédéric-Back (870, av. Salaberry).
Selon M. Vaillancourt, « il est impensable de conjuguer une bonne protection de l’environnement et le libre-échange. D’abord, parce leurs tribunaux d’arbitrage permettent aux multinationales de défier les lois environnementales adoptées par les gouvernements. Ensuite, parce que le libre-échange favorise l’utilisation de circuits longs, dont la conséquence est une grande consommation d’énergie fossile ». Il devient alors nécessaire de repenser le commerce international en fonction d’une meilleure protection de l’environnement, ce qui ne peut pas se faire dans le cadre actuel des accords de libre-échange.
À propos du conférencier
CLAUDE VAILLANCOURT est engagé dans la lutte pour la justice sociale, militant altermondialiste, et président d’ATTAC-Québec. La mission de l’association est la reconquête, par les citoyennes et citoyens, du pouvoir démesuré que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie. Monsieur Vaillancourt a rédigé plusieurs essais sur la politique et l’économie, dont L’âge économique (M Éditeur, 2016), L’Empire du libre-échange (M Éditeur, 2014) et Mainmise sur les services (Écosociété, 2006).
À propos des AmiEs de la Terre de Québec
Les AmiEs de la Terre de Québec forment un mouvement citoyen facilitant la transition vers une société écologiste. C’est par la défense collective des droits et l’éducation populaire autonome qu’ils s’acquittent de cette mission. Fort de ses 1 740 membres, l’organisme fait partie d’un réseau soutenu par la base et présent dans 77 pays.
Source : Sandrine Louchart – 418.524.2744 – gestion@atquebec.org