André Frappier, Candidat à l’investiture pour Québec Solidaire dans la circonscription de Crémazie
Appuyons André Frappier dans Crémazie

Notre avenir, tant économique que social nous échappe. L’inégalité de la richesse s’accentue (Le Devoir 14/12/06). En 2005, 20% des familles canadiennes détenaient 75% de la richesse totale des ménages contre 69% en 2004, selon un rapport publié par Statistique Canada.

Pourtant au Québec, Jean Charest choisit de faire des cadeaux aux entreprises et de s’en prendre à la classe populaire. À cet égard plusieurs lois adoptées sous le baillon depuis le début de son mandat sont révélatrices :

La loi 31, modifie le code du travail pour favoriser la sous-traitance, facilitant ainsi la création d’emplois précaires sous-payés et mettant en péril la sécurité d’emploi ;
La loi 32 hausse de 5$ à 7$ par jour les frais dans les garderies ;
Les lois 7 et 8 empêchent la syndicalisation des personnes qui oeuvrent dans l’hébergement en milieu familial ;
La loi 142, loi spéciale,impose les conditions de travail de 500,000 employées et employés du secteur public ;
La loi 23 sur la privatisation partielle du Parc national du Mont-Orford n’aura comme d’habitude avantagé que les promoteurs et les spéculateurs incidemment proches du Parti Libéral ;
Le projet de loi 33 (découlant du jugement Chaouli) ouvre quant à lui la voie au secteur privé en santé.

Le PQ n’est pas en reste. Les récentes déclarations d’André Boisclair indiquant vouloir prendre ses distances avec le mouvement syndical ne sont pas des erreurs ou des maladresses. Il avait déjà clairement indiqué ne pas vouloir toucher aux lois anti-syndicales adoptées par le gouvernement Charest, dont la loi 142. Le jour même de son élection il avait déclaré vouloir accorder une plus large place au secteur privé et revoir sérieusement la performance de la fonction publique. Celle-ci devra, selon lui, s’ouvrir à de nouvelles idées, devenir plus flexible, plus polyvalente et se préparer à composer avec différents types de partenariats.

Et les Lucides en rajoutent : nous devons produire plus et accepter des baisses salariales afin de relancer l’économie.

Il est temps que cela cesse, la relance de l’économie doit se faire au bénéfice de la population.

Nous voulons un Québec où les soins de santé sont gratuits, universels et égaux pour tous et toutes.Un Québec où l’accès à un logement abordable est une priorité. Un Québec où on planifie notre développement économique de façon à respecter l’environnement. Un Québec où le salaire et les conditions de travail doivent permettre de mener une vie décente. Un Québec de solidarité.

J’en ferai ma priorité,
C’est donc un premier rendez-vous auquel je vous convie ;

Soirée d’investiture de Québec Solidaire Crémazie jeudi le 15 février 2007 au restaurant El Toro à 19h00 au 1647 Fleury est.

André Frappier