En raison d’une réduction de son budget de l’ordre de 3,3 millions de dollars pour 2014-2015, l’établissement abolira au cours des prochains mois de nombreux postes parmi le personnel spécialisé en réadaptation et en services psychosociaux. Il perdra ainsi une expertise précieuse développée au fil des ans : des physiothérapeutes, ergothérapeutes, thérapeutes en réadaptation physique, travailleurs sociaux.
Tout porte à croire que l’Institut a choisi de miser sur le volet ambulatoire de sa mission. « Or bien des gens, en convalescence par exemple à la suite d’une chirurgie orthopédique, ne sont pas en mesure de se déplacer pour venir recevoir leur traitement. La fermeture des lits représente une perte d’accès aux services pour eux », déplore Carolle Dubé.
Le personnel n’a pas été informé des orientations entrevues, pas plus que du plan de redressement financier qui doit être mis en place. C’est pourquoi les trois organisations syndicales ont convoqué un rassemblement le mercredi 2 juillet à compter de 11 h au 6 300, rue Darlington (en cas de pluie, l’activité aura lieu à l’amphithéâtre Saputo). À cette occasion, la présidente de l’APTS prendra la parole, à l’instar des porte-parole des deux autres organisations syndicales qui représentent le personnel de l’Institut.