Dans le cadre des compressions imposées aux établissements de santé de Montréal, l’Institut doit composer avec un plan de compressions de 4,1 millions de dollars. L’employeur a entre autres décidé de procéder à des compressions dans les services des loisirs et au restaurant de l’établissement. « Pourtant, le restaurant offre une alternative de qualité pour les bénéficiaires et leurs familles. C’est d’autant plus le cas, parce que des coupes aveugles sont déjà effectives dans la nourriture pour les collations et les repas », avance le président du syndicat, Jocelyn Houle.
Pour ce qui est des services de loisir, l’administration de l’hôpital entend refiler cette offre de services des techniciens en loisirs aux travailleuses et travailleurs des unités de soins qui en ont déjà pleins les bras. « Nous considérons que nos techniciens en loisirs s’inscrivent parfaitement dans la mission de l’Institut en offrant aux usagers un sain rétablissement », affirme Jocelyn Houle. « Le service des loisirs et le restaurant sont deux espaces citoyens qui permettent aux bénéficiaires de reprendre contact avec la réalité de la vie et le monde extérieur ».
L’Institut se vante sur toutes les tribunes de vouloir s’ouvrir à la communauté ; en ce sens, plusieurs projets sont dans ses cartons, tel un jardin communautaire. L’Institut se targue également de promouvoir une psychiatrie citoyenne. Mais ce qu’il donne d’une main, il le reprend de l’autre. « L’Institut veut sacrifier ces services afin d’économiser quelques dollars, ce qui reste pourtant une somme insignifiante dans l’effort budgétaire de 4 millions demandé par l’Agence de Montréal », de conclure Jocelyn Houle.
Le syndicat déposera une pétition lors du conseil d’administration demandant à l’établissement de reconsidérer sa décision de sabrer dans ces deux services essentiels à la vie de l’Institut.
Lieu : Pavillon Bédard, 3e étage. Heure : 18h