« Le préjugé favorable du gouvernement Couillard face au projet de pipeline de TransCanada a affaibli le Québec face à une compagnie pour laquelle tous les coups semblent permis. Le ministre Heurtel doit maintenant nous prouver que ce sursaut de combativité du gouvernement du Québec n’est pas qu’une stratégie de « damage control » au profit de TransCanada », houspille le député de Mercier, rappelant que Greepeace a permis de révéler la stratégie de communication de TransCanada pour manipuler l’opinion publique et faire accepter son projet.
Pour Québec solidaire, la population n’a aucune confiance envers une compagnie qui a démontré que tous les coups sont permis, ni envers l’Office national de l’Énergie, un organisme d’évaluation biaisé et édenté par le gouvernement Harper.
« Un BAPE sur un pipeline qui transportera le pétrole issu des sables bitumineux demeurera toujours un strict minimum. Parmi les conditions posées par le ministre Heurtel, il manque un ingrédient fondamental : mettre TransCanada à sa place et lui faire comprendre qu’elle a une très longue pente à remonter avant d’avoir un minimum de crédibilité. »
Québec solidaire tient à féliciter les groupes écologistes et les citoyens qui ont forcé la main du ministre de l’Environnement. « Si le ministre a enfin signalé ses conditions à cette compagnie pétrolière, c’est grâce au travail de Greenpeace qui a dévoilé la vaste campagne de manipulation de l’opinion publique déployée par TransCanada. Quand est-ce que les groupes écolos n’auront plus besoin de se substituer au ministre de l’Environnement pour assurer la protection de notre territoire ? », a encore une fois demandé le député solidaire.