Pour Denise Boucher, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, « le Parti libéral s’inspire sans gêne des propositions émises par l’ADQ et la Coalition pour l’avenir du Québec de François Legault, et ce, sans tenir compte des principaux intéressés, soit les commissions scolaires elles-mêmes ».
La CSN rappelle que la Fédération des commissions scolaires a récemment entrepris une vaste consultation auprès de ses membres afin d’élaborer des propositions visant à effectuer une réforme en profondeur et que les résultats seront rendus publics sous peu.
En outre, l’idée de financer les écoles en fonction de leur performance, et non de leurs besoins, mène tout droit à la consécration d’un marché de l’éducation et à une concurrence déjà vive de la part des établissements.
« Le Parti libéral entend dicter la façon de faire, sans se préoccuper des impacts », ajoute Mme Boucher. « Cela relève d’une vision à court terme et ne vise qu’un objectif : essayer de redorer sa cote de popularité ».