La FIM-CSN appuie cette démarche menée par les employeurs. Pour la Fédération, le gouvernement a une importante responsabilité dans l’évolution du dossier éolien, « ça fait longtemps qu’on demande à ce qu’une politique énergétique complète soit adoptée, pourtant celle-ci est constamment remise à une date ultérieure. Maintenant, les contrats achèvent, peu de nouveaux contrats sont prévus et les emplois sont de plus en plus fragiles. Ce gouvernement devait être le champion de la création d’emplois, pourtant, il improvise depuis des mois », dénonce Alain Lampron, président de la FIM.
Du côté du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de L.M. Wind Power, l’inquiétude augmente de jour en jour. En effet, le cahier des charges de la compagnie s’arrête à septembre 2016, « après, c’est l’inconnu, déclare le président du syndicat, Rock Samson. Pour l’instant on travaille, mais il nous faut de nouveaux contrats. Les salarié-es sont de plus en plus inquiets face à leur avenir et nous n’avons pas de signes encourageants pour l’instant. »
Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) craint un nouveau coup dur pour la région. Pour Jacques Mimeault, président : « La région avait enfin développé une expertise dans un domaine industriel prometteur. Les pertes d’emplois actuelles et celles à venir, si rien n’est fait, nous font craindre une nouvelle période difficile pour la Gaspésie qui peine à se relever des diverses épreuves des dernières années. »