« La FIQ invite l’OIIQ à concentrer désormais ses énergies sur les problèmes fondamentaux de la profession infirmière. Ces problèmes ont été dénoncés par l’OIIQ par le passé. Par exemple, l’employeur déplace les infirmières d’une unité de soins à une autre sans préparation adéquate », estime Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
La raison d’être de l’OIIQ est de protéger les patient-e-s du Québec. La Fédération juge que l’Ordre devrait se pencher sur la qualité et la sécurité des soins dans le réseau. Les soins actuels sont dangereusement fragilisés par les déplacements, le temps supplémentaire obligatoire et le manque de stabilité dans les équipes.
La FIQ réitère l’importance de la supervision et de l’accompagnement par une infirmière des candidates à l’exercice de la profession infirmière (CEPI) pour accroître leur apprentissage et leur réussite à l’examen d’admission.
La FIQ représente 90 % des professionnelles en soins du réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Elle est aux premières loges pour constater les problèmes qui affligent la profession infirmière et pour en connaître les solutions. Elle réitère son entière collaboration à l’OIIQ dans ses interventions visant à résoudre ces problèmes. Rappelons à ce titre que l’OIIQ s’est positionné publiquement en défaveur des heures supplémentaires obligatoires comme mode de gestion. L’OIIQ appuie les ratios sécuritaires professionnelles en soins/patient-e-s.
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