Jamais la CCQ n’a contacté la FTQ-Construction, les chambres de commerce, les maires ou les préfets de la Côte-Nord pour leur expliquer leurs raisons de ne pas participer à cette table régionale. Pour la FTQ-Construction, il ne fait aucun doute que la CCQ a fait de la discrimination arbitraire.
Monsieur Bernard Girard n’a jamais été condamné ou même accusé pour des accusations de nature criminelles ou pénales. « Dans un état de droit, il est impensable qu’un organisme parapublic puisse refuser un interlocuteur sans que celui-ci ait violé aucune loi ou aucun règlement. Les gestes de la CCQ sont inacceptables », déplore Yves Ouellet, le directeur général de la FTQ-Construction.
La CCQ a comme mission, entre autres, de faciliter l’adéquation entre l’offre et la demande de la main-d’oeuvre sur l’ensemble du territoire québécois. Avec le nouveau système de référencement de la main-d’oeuvre, la CCQ a plus que jamais la responsabilité de s’assurer que la main-d’oeuvre locale est embauchée de manière prioritaire. « En boycottant la table régionale de la Côte-Nord, la CCQ a violé sa mission. Elle a ignoré l’intérêt des travailleurs qui financent ses activités quotidiennes », s’insurge le directeur général.
Au printemps dernier, la FTQ-Construction a participé activement aux travaux de la table régionale sur la main-d’oeuvre dans la Côte-Nord. Depuis plusieurs mois, la FTQ-Construction s’inquiète du manque d’embauche locale sur les chantiers de la Côte-Nord.