Le nombre de garderies privées non subventionnées a augmenté de 1382 % depuis 2007. Or l’Institut de la statistique du Québec montre que la qualité des services rendus n’est pas au rendez-vous. Le taux de satisfaction faible ou très faible envers les services destinés aux 0-18 mois atteint 41 %, et 36 % pour les services destinés aux 18 mois à 5 ans. Dans les CPE, ces taux sont respectivement de 2 % et 4 %. Ainsi, bien que la promesse du nouveau gouvernement de cesser la modulation des frais de garde représente un pas dans la bonne direction, l’étude préparée par Philippe Hurteau démontre qu’il est impératif d’aller plus loin afin de garantir l’accès à des services de qualité pour les enfants du Québec.
Pour ce faire, l’État doit créer 67 246 places en CPE et rétablir le financement des services de garde subventionnés au niveau de 2013. Une telle conversion permettra de diminuer le crédit d’impôt pour garde d’enfant.

Citations de l’auteur et chercheur à l’IRIS, Philippe Hurteau
« Ce que l’on propose au nouveau gouvernement, c’est de dépenser 892,4 M$ pour que chaque enfant actuellement inscrit dans une garderie privée non subventionnée puisse avoir accès à un CPE. »
« François Legault doit tenir sa promesse d’annuler la modulation des frais de garde. La CAQ doit aller encore plus loin en étendant le réseau des CPE pour que tous les enfants aient accès à des services éducatifs, un milieu de socialisation et des repas de qualité. »
Institut de recherche à but non lucratif, indépendant et progressiste, l’IRIS a été fondé en 2000. L’Institut produit des recherches sur les grands enjeux de l’heure (partenariats public-privé, fiscalité, éducation, santé, environnement, etc.) et diffuse un contre-discours aux perspectives que défendent les élites économiques.
Pour lire la note : https://iris-recherche.qc.ca/publications/cpe2018
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