Édition du 23 avril 2024

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Négociations du secteur public

Le SCFP entame la négociation en éducation en misant sur l'amélioration des services

MONTRÉAL, le 28 oct. 2019 - La semaine dernière, les membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) du secteur québécois de l’éducation ont déposé aux parties patronales leurs demandes sectorielles en vue du renouvellement des conventions collectives. Leurs revendications s’attaquent à la pénurie de main-d’œuvre, qui cause à son tour une pénurie de services aux élèves et aux étudiants dans les commissions scolaires et les cégeps.

« Tous les jours, le personnel de soutien du réseau de l’éducation affronte le manque d’effectifs et la pénurie de main-d’œuvre. Le personnel doit constamment en faire plus, avec toujours moins. L’épuisement professionnel est une réalité peu reluisante, mais bien présente dans le réseau de l’éducation. Tout ça met en péril notre mission, qui est d’offrir des milieux de vie stimulants et sécuritaires aux élèves et aux étudiants », ont expliqué Michel Blanchette, président du Conseil provincial du soutien scolaire, et Éric Gascon, président du Conseil provincial des collèges du SCFP.

Du côté des professionnels de l’éducation, l’enjeu crucial de la négociation est l’accès à des ressources spécialisées publiques, qui font souvent la différence dans la réussite éducative.

« Nous arrivons maintenant à définir des plans d’intervention beaucoup plus précis concernant les besoins des élèves. Malheureusement, il est trop souvent impossible de mettre en place les mesures nécessaires en raison du manque d’effectifs et du nombre effarant d’élèves avec des besoins particuliers. Les professionnels s’essoufflent et faute de ressources publiques, plusieurs parents se tournent vers le privé, une solution coûteuse et inaccessible pour plusieurs », selon Guillaume Bégin, président du Syndicat des professionnelles et professionnels Laval‒Rive-Nord (SPPLRN-SCFP 5222).

Rappelons qu’une évaluation au privé en orthophonie ou en psychologie coûte plus de 1000 $, sans compter les montants supplémentaires que les parents doivent débourser pour le suivi.

Par ailleurs, le 21 octobre dernier, la FTQ a déposé au Conseil du trésor les demandes des membres du SCFP du secteur de l’éducation à la table centrale de négociation.

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