« En cette ère d’austérité où les programmes sociaux les plus précieux passent sous la hache, le gouvernement ne nous a pas convaincus de la nécessité de mettre sur pied la Société du Plan Nord et encore moins de l’urgence d’agir alors que mêmes les acteurs régionaux demandent plus de temps. Pire, les conditions préalables au développement ordonné du nord du Québec ne sont pas remplies puisque la réforme minière est incomplète et ne maximise toujours pas les retombées économiques pour le Québec.
De plus, quantité de questions restent sans réponse : que fait-on des aires protégées, du respect des droits ancestraux des communautés autochtones et, finalement, d’une stratégie énergétique qui ne tient plus la route ? », a questionné la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé.
Québec solidaire s’inquiète particulièrement du type de gouvernance de cette Société dont le mandat demeure flou. « La Société du Plan Nord doit tirer des conclusions de la Commission Charbonneau. Le développement du Nord doit être transparent et surtout placé à l’écart de l’influence de lobbys très puissants », a souligné la députée solidaire.