Après 15 rencontres de négociation, les parties ne sont toujours pas parvenues à s’entendre sur les façons de prémunir les employé-es des nombreux changements de postes entrainés par les problèmes de recrutement que rencontre l’employeur. La stabilité des horaires de travail est également en jeu : la direction d’Aliments BCI souhaiterait pouvoir avoir encore plus de flexibilité pour modifier les horaires de travail de ses employé-es.
« Notre monde est déjà tanné d’avoir à remplacer régulièrement des postes que l’employeur n’arrive pas à pourvoir ; l’employeur voudrait aujourd’hui qu’on lui donne toute la latitude de changer les horaires comme il veut, quand il veut - ça n’a juste pas d’allure ! », déplore le président du Syndicat des salarié-es d’Aliments BCI (CSN), Sylvain Provençal.
« La direction d’Aliments BCI voudrait jeter aux poubelles des pans entiers de la convention collective, alors qu’elle est déjà aux prises avec des problèmes de recrutement de main-d’œuvre et de formation à l’interne qui affectent ses opérations », regrette pour sa part le président de la Fédération du commerce-CSN, Serge Monette.
La présidente du Conseil central de la Montérégie, Audrey Benoit, souhaite que le mandat de grève adopté hier envoie un message clair à l’employeur. « Ça fait six mois que la convention est échue, 18 mois que les employé-es n’ont pas eu d’augmentation. Maintenant, c’est le temps de négocier sérieusement. »






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