Plusieurs personnes se sont déplacées pour admirer la vingtaine de tableaux de Mme Émond. « Je suis très contente. Les gens étaient heureux d’admirer mes tableaux », a souligné l’artiste.
Marie Émond consacre entre 200 et 500 heures de travail à une seule œuvre. Une fois la peinture terminée, elle ajoute du phosphore à ses œuvres, ce qui leur permet de briller dans le noir. « J’ai trouvé une galerie qui me permet d’exposer dans une lumière parfaite ».
Pour l’occasion, l’artiste a également peint deux toiles significatives pour elle : l’une qui rend hommage à Pauline Julien et l’autre qui est inspirée d’un sujet qui fait l’actualité : le gaz de schiste. « Je montre des gens qui souffrent des impacts de l’industrie. J’espère que les gens liés au dossier viendront voir cette œuvre », a-t-elle poursuivi.
Mme Émond, qui est atteinte d’une maladie dégénérative, souhaite léguer ses œuvres à titre d’héritage culturel. « Je veux que l’œuvre que j’ai réalisée au cours des dernières années soit connue. Je suis allée au bout de moi-même ».
Marie Émond, qui a enseigné les arts plastiques pendant sept ans, espère également que cette exposition lui permettra de réaliser son rêve, soit de voir la murale réalisée avec ses élèves de l’école Le Bocage, restaurée. « Faire la murale a pris un an et demi de travail et cela fait 20 ans que je me bats pour sa restauration ».
« Obsession » sera présentée jusqu’au 11 décembre. Les 26 novembre et 3 décembre, il y aura présentation de l’exposition en soirée de ce qui permettra de découvrir les peintures dans le noir.
Article tiré de l’hebdomadaire Le Peuple Lotbinière
