Rien ne va plus au Château Bonne Entente à Québec. Les syndiqués pressent la direction de revoir ses positions, sans quoi elle pourrait bien se retrouver avec une grève sur les bras au beau milieu de la saison haute.
« Nous avons en main un mandat de grève très fort, à 99 %, que le comité de négociation peut déclencher à tout moment. Il est minuit moins une, si la direction ne révise pas ses positions, elle devra expliquer à ses clients pourquoi l’hôtel ne peut les accueillir pendant leurs vacances ! », fait valoir le coordonnateur régional des Métallos, Réal Valiquette.
Parmi les points en litige, on compte évidemment les salaires ainsi que la part du montant des assurances collectives devant être pris en charge par l’employeur. Il y a aussi un problème au chapitre de la charge de travail trop lourde des femmes de chambre ainsi que le caractère arbitraire de la répartition des sections de travail. Le syndicat et la direction sont aussi en désaccord quant à l’attribution des pourboires aux serveurs, au coût du stationnement pour les employés et au recours à des employés-cadres dans les cuisines du restaurant.
« Nous espérons ne pas avoir à déclencher la grève. Mais l’employeur doit comprendre que nous n’hésiterons pas s’il refuse de négocier sérieusement », ajoute M. Valiquette.
La section locale 9400 du Syndicat des Métallos représente près de 4000 personnes dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration au Québec.