« Bell peut s’attendre à ce que notre syndicat manifeste sa désapprobation alors que ses dirigeantes et dirigeants continuent de supprimer de bons emplois tout en se versant des primes exorbitantes, a déclaré Lana Payne, présidente nationale d’Unifor. Nous demandons aux actionnaires d’examiner les faits : hausse de nombre de mises à pied, baisse stupéfiante des bénéfices, généreuses primes versées à l’équipe de direction ; nous leur demandons de refuser et d’exiger mieux de la part de la haute direction et du conseil d’administration de Bell. »
Le syndicat a écrit à ses 19 000 membres des télécommunications à BCE et ses filiales, ainsi qu’à ses 2 100 membres à Bell Média, pour les encourager à participer pleinement à l’assemblée générale annuelle virtuelle des actionnaires qui se déroulera le 8 mai 2025.
L’ordre du jour de l’assemblée comprend l’élection des membres du conseil d’administration, trois propositions d’actionnaires et un vote consultatif sur la rémunération de l’équipe de direction.
« Nous demandons aux membres de voter contre l’approche du conseil d’administration visant la rémunération des cadres. Verser des primes de plusieurs millions de dollars tout en supprimant des milliers d’emplois est tout simplement inacceptable pour les membres d’Unifor, en tant que travailleuses et travailleurs et en tant qu’actionnaires. Cette décision dénote une mauvaise gestion irresponsable et irrespectueuse de la part du conseil d’administration », a déclaré le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier.
Au début de 2024, Unifor a lancé la campagne « Honte à Bell » pour demander à la société de mettre fin à la sous-traitance et à la délocalisation des emplois en télécommunications, de cesser de fermer des salles de rédaction au pays et de réduire les paiements de dividendes pour réinvestir dans le bien-être des employés, les infrastructures et la sécurité d’emploi.
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