Le mandat de grève est de cinq jours. Ceux-ci pourront être pris de façon continue ou discontinue, en journées, en demi-journées ou en heures et en minutes, et ce au moment opportun déterminé par le conseil des unités d’accréditation regroupées des collèges et proposé aux membres de chaque collège pour approbation.
« Les négociations piétinent et nos membres en ont assez, indique Line Lamarre, présidente du SPGQ. Plusieurs ententes de principe surviennent, mais nous ne constatons pas d’avancées significatives en éducation. Pour l’instant, les propositions de l’employeur sont insuffisantes pour améliorer l’attraction et la rétention du personnel professionnel dans les collèges, un problème majeur. Actuellement, le SCT offre moins de 250 $ par employé pour régler ces problèmes dans le réseau collégial, ce n’est pas sérieux ! Faut-il comprendre que l’éducation supérieure n’est pas une priorité pour ce gouvernement ? »
« À la suite du dernier exercice de relativités salariales, 65 % des corps d’emploi des collèges ont subi une dévalorisation de leurs échelles salariales, déplore Adi Jakupović, secrétaire du SPGQ et responsable politique de l’éducation supérieure. Cette situation doit être corrigée dans la présente négociation. Nous invitons une dernière fois l’employeur à négocier sérieusement, faute de quoi nos membres déclencheront la grève. »
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