« À chaque négociation, les profs déploient une série de moyens de pression afin de faire valoir leurs revendications auprès de la partie patronale, composée des directions d’établissement, des centres de services scolaires et du gouvernement. Dans une société démocratique, où le droit de manifester est reconnu, il est de bon aloi au Québec de permettre aux profs, pendant les périodes de négociation, d’exprimer leur soutien à l’équipe de négociation de la FAE, sans subir des mesures disciplinaires. L’attitude du CSSVDC est déplorable et témoigne d’un grand manque de sensibilité et de solidarité envers la détresse vécue par ses employées et employés », dénonce la présidente de la FAE, Mélanie Hubert.
Les enseignantes et enseignants de l’École Saint-Bernard ont subi une coupure de traitement pour avoir boycotté une rencontre administrative demandée par la direction. Ils pourraient également faire l’objet de mesures disciplinaires pour avoir fait du télétravail pendant une journée pédagogique. Non seulement ont-ils travaillé pendant ce temps, mais d’aucune façon leurs élèves n’ont été affectés par ces mesures.
« La décision d’effectuer du travail au lieu de leur choix relève d’un plan d’action adopté à l’échelle nationale. En sévissant contre les personnes enseignantes, le CSSVDC et la direction de l’École Saint-Bernard attisent le mécontentement de l’ensemble des enseignantes et enseignants des syndicats affiliés à la FAE. Nous leur demandons de faire la part des choses, de tenir compte de cette période de négociation et de revenir sur cette décision », conclut Mme Hubert.
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