
Alors que le système agro-industriel nous mène dans une impasse, Alain Olivier considère que nous sommes mûr.e.s pour une nouvelle révolution agricole, celle de l’agroécologie. Son essai La révolution agroécologique – Nourrir tous les humains sans détruire la planète (http://ecosociete.org/livres/la-revolution-agroecologique) présente en détail cette approche qui conjugue agriculture, sociologie et écologie. Plusieurs nouvelles récentes suggèrent que cette révolution est commencée : alors que la coalition canadienne Fermiers pour la transition climatique (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1515909/agriculture-carboneutre-fermier-transition-climatique) réclamait récemment une aide de 300 millions de dollars à Ottawa pour réduire ses émissions de GES, nous apprenions aussi que les Québécois sont prêts à payer plus pour la réduction des pesticides en agriculture (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1774600/etude-cout-prix-alimentation-agriculture-bio-quebecois) . Finalement, le
nombre de fermes au Québec augmente (https://www.journaldequebec.com/2021/01/18/le-nombre-de-fermes-au-quebec-augmente-une-premiere-depuis-des-decennies) , une première depuis des décennies.
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La journée internationale de l’eau aura lieu le 22 mars prochain. Si la majorité des pays faisant partie des Nations Unies ont enfin reconnu l’accès à l’eau potable comme un droit humain fondamental, 2.2 milliards de personnes n’y ont toujours pas accès (https://www.un.org/fr/observances/water-day) . À la privatisation et la pollution s’ajoutent désormais les changements climatiques, dont l’impact risque de rendre la ressource encore plus rare. Dans À qui appartient l’eau ? – Faire barrage à la privatisation d’une ressource vitale (https://ecosociete.org/livres/a-qui-appartient-l-eau) , la militante de longue date Maude Barlow dresse un portrait de cette situation alarmante, ainsi que des résistances locales et internationales qui s’organisent pour y faire face.

Finalement, nous sommes heureux de vous annoncer que Villes contre automobiles (https://ecosociete.org/livres/ville-contre-automobiles) d’Olivier Ducharme est maintenant disponible en Europe ! Depuis sa parution en février, ce pamphlet contre les méfaits de la présence d’automobiles dans nos villes connaît un bon succès au Canada. Certaines villes européennes ont déjà partiellement banni les automobiles à essence de leur centre-ville. C’est le cas depuis 2019 à Oslo en Norvège (https://www.rtbf.be/tendance/green/detail_a-oslo-les-bienfaits-d-un-centre-ville-presque-sans-voiture?id=10638916) . Il est grand temps que ce mouvement prenne de l’ampleur.
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