Pythagore, au Ve siècle, eut à dire : « il y a un principe bon qui a créé l’ordre, la lumière et l’homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme ». L’anthropologue Paul Topinard eut aussi à déclarer que : « la femme est à l’homme ce que l’Africain est à l’Européen ». Il se pourrait que le système patriarcat soit la cause de l’oubli des femmes. Qui sait ?

De ces femmes au grand mérite et oubliées, Olympe de Gouges, auteure de travaux hors pair, est dans le lot

Qui est Olympe de Gouges ?

Olympe de Gouges est la pionnière des femmes féministes en France qui, par sa militance pour l’égalité des sexes, a rédigé la Déclaration universelle des droits de la femme et de la citoyenne qui lui a valu une célébrité appréciable. Par la suite, elle fut décapitée par la guillotine pour avoir osé rêver d’une société libre et garantissant les mêmes droits pour tous.

Elle est auteure de nombreux romans et pièces de théâtre, s’était engagée dans des combats politiques en faveur des Noirs, voulant et réclamant l’abolition de l’esclavage, la peine de mort et avait demandé l’égalité des sexes.

Sa vie politique

Dans une époque où le système patriarcat s’impose, Olympe s’était engagée dans une bataille sans fin avec l’idée de faire valoir les droits de la femme.

Ses engagements vont très loin. Elle a défendu la non-violence, les orphelins et les droits des mères célibataires. Elle est l’une des premières à faire des propositions concrètes en faveur de la démocratie.

Elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des Noirs.

Elle est devenue, tout de suite, une personnalité emblématique des mouvements pour la libération des femmes et d’humanisme en général. L’importance du rôle qu’elle a joué dans l’histoire des idées a été considérablement réestimée et prise en compte dans les milieux universitaires. En 1790, elle avait proclamé « Femme, éveille-toi... Reconnais tes droits ».

Condamnée à mort pour avoir été contre les Montagnards, elle meurt sur l’échafaud le 3 novembre 1793.

Militante féministe

Olympe de Gouges avait refusé la loi du patriarcat et réclamé des droits civiques pour toutes les femmes, les filles-mères, les veuves, les prostituées, ainsi que des droits politiques : le droit à s’exprimer et à s’imprimer, le droit de voter et de prendre la tribune, et sans homme pour
l’y accompagner. Elle avait défendu la création de maternités, le droit au divorce, la libre recherche de paternité, la reconnaissance des enfants illégitimes, etc.

Feguerson Thermidor

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