Par ailleurs, l’APTS constate une nouvelle fois la nette préférence du ministre pour les cliniques privées et les GMF. En effet, ceux-ci accueilleront les patient·e·s qui seront inscrit·e·s au nouveau programme. « Le ministre semble avoir un préjugé défavorable envers les CLSC. Depuis son arrivée en poste, il n’a cessé de malmener ces institutions à coup de compressions et de transferts de ressources, s’inquiète la présidente. Les CLSC rendent pourtant de précieux services de proximité à la population. Il y a également une véritable interdisciplinarité entre les professionnel·le·s qui y travaillent, pour le plus grand bien des patient·e·s. Il a également choisi la voie du remboursement des frais par la Régie de l’assurance maladie du Québec, alors qu’il aurait très bien pu favoriser l’embauche de professionnel·le·s de la santé mentale dans le réseau public. »
L’APTS constate également la préférence du ministre pour les médecins. Selon le programme, les patient·e·s devront obligatoirement obtenir une référence médicale afin d’avoir accès à une psychothérapie, alors que l’accès aux médecins de famille est encore très difficile pour beaucoup de gens. « Les professionnel·le·s en santé mentale sont pourtant les mieux placé·e·s pour déterminer si un·e patient·e nécessite une psychothérapie. Encore une fois, l’expertise et l’autonomie des professionnel·le·s sont contournées pour favoriser celles des médecins, s’emporte Carolle Dubé. C’est devenu une habitude chez M. Barrette. »
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