Cette mesure fait partie du Manifeste pour un Québec solidaire de ses travailleuses et travailleurs, entériné par les membres réunis en Conseil national les 7 et 8 juin dernier.
« L’insécurité économique pousse de nombreuses travailleuses et travailleurs à mettre leurs projets de côté et revoir leurs aspirations, alors que leur temps personnel ne cesse de réduire face aux nouvelles exigences du travail. À Québec solidaire, on veut que quatre semaines de vacances ce soit le minimum, parce que c’est logique pour la santé mais aussi pour l’économie. Ça représente en moyenne une augmentation des coûts de seulement 0,25% pour les employeurs, alors qu’il est prouvé que chaque 10h de vacances augmente la productivité des travailleurs de 8% ! C’est la norme dans des dizaines de pays du monde, le Québec doit suivre l’exemple. Les gens qui travaillent fort doivent pouvoir mener une vie digne, avec des vrais temps de repos, des moments qu’ils peuvent passer en famille, à prendre soin d’eux et de leurs proches », a déclaré Ruba Ghazal, porte-parole de Québec solidaire.
Déjà implantée en Suisse et en Belgique, cette mesure a démontré son efficacité : elle contribue à réduire les risques de maladies liées au surmenage, comme les crises cardiaques ou les épuisements professionnels.
En révisant la loi sur les normes de travail pour instaurer cette quatrième semaine de vacances, Québec solidaire souhaite favoriser la créativité, la productivité, et un meilleur équilibre travail-vie personnelle.
« Être le parti des travailleurs, c’est aussi se soucier de la qualité de vie en dehors des milieux de travail. Les bienfaits d’une quatrième semaine de vacances, combinée à trois jours de congés personnels, sont bien documentés à travers le monde, tant sur la santé mentale que physique des travailleuses et travailleurs. Alors que la CAQ de François Legault poursuit ses attaques envers ceux et celles qui font tourner le Québec et son économie, Québec solidaire continuera de proposer des mesures concrètes pour améliorer la vie des gens qui travaillent fort », a ajouté Alexandre Leduc, porte-parole solidaire en matière de Travail.
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