« La sauvegarde et l’amélioration des revenus des retraités passe d’abord par des régimes universels payant des rentes dignes de ce nom, accessibles à l’ensemble des travailleurs, explique Amir Khadir. Du moment où un régime de base universel permet d’assurer l’essentiel, il y a moins de pression sur les régimes complémentaires. »
Le député solidaire estime que M. D’amours, comme ancien dirigeant du Mouvement Desjardins, est bien placé pour comprendre les avantages d’une caisse de retraite commune à tous les Québécois : diminution des coûts de gestion, mutualisation des risques et plus grande équité.
Choisir des outils collectifs
Au-delà des moyens techniques à court terme visant à assurer la solvabilité des régimes complémentaires menacés, Québec solidaire souhaite que le comité ose proposer des changements majeurs assurant plus de justice.
« Il faut offrir de meilleurs revenus aux retraités d’aujourd’hui comme à ceux de demain. La situation des travailleurs autonomes est particulièrement préoccupante, ainsi que ceux et celles qui occupent des emplois précaires ou vivent dans des régions qui présentent un fort taux de chômage. » Amir Khadir juge indécent qu’un retraité sur deux au Québec doivent recourir au supplément du revenu garanti parce que son revenu n’atteint même pas 8 788 $, faute d’accès à un régime complémentaire.
« Le comité doit envisager en priorité des outils collectifs, estime Amir Khadir Le virage vers les RÉER et des moyens comme et le nouveau Régime volontaire d’épargne retraite sont les pires options. Non seulement les risques sont reportés sur les individus, mais il a été démontré que les coûts de gestion sont beaucoup plus élevés que les solutions publiques. En définitive, ce type de solution ne profite qu’aux institutions financières. »
Vers un régime pour tous
Québec solidaire propose la création d’un régime universel de pensions digne de ce nom. Pour Québec solidaire, un tel régime permettrait de simplifier le système de retraites et remplacerait progressivement les pensions de vieillesse et les régime de rentes, sans pertes d’acquis.
